“Si l'homme descend du singe, il peut aussi y remonter.”

En éducation, ne renoncez à rien !

Une éducation sans violence physique, ni psychologique, sans punition ni récompense, sans comparaison ni défi, sans chantage ni manipulation émotionnelle, sans soumission ni obéissance… D'accord, mais alors QUOI FAIRE ?

Empathie, observation, écoute, respect, égalité, patience, amour inconditionnel… ce qu’on se donne à soi-même on devient vite capable de le partager avec les autres… D’accord, mais alors COMMENT FAIRE ?

ET POURQUOI CHANGER ?

QUAND…

...on a soi-même été éduqué(e) à grand renfort de pratiques coercitives, d’obligations et d’interdictions, de peur et de culpabilité… ces poisons limitent le développement de la créativité et relèguent la relation parent/enfant à un rapport de force, on a besoin d’être aidé(e), soutenu(e), accompagné(e), avec douceur et dans le respect de ses propres besoins autant qu’en répondant à ceux de ses enfants.

...on a écumé les sites internet et les réseaux sociaux, les librairies spécialisées et les conférences en ligne, qu’on a consulté par-ci, par-là… Tout cela pour pas ou peu de résultats, qu’on en a soupé des “tu as le droit d’être en colère, mais…” des “est-ce que ça c’est VEO ou pas VEO ?” et des “Je suis désolé(e) mais on est obligés de...”

...on se sent coincé(e) entre son désir de "bien faire" et son besoin de "laisser faire", entre deux injonctions à la conformité hygiéniste, les recommandations de timing (sommeil, écrans, sorties…) ou les injonctions à l’anticonformisme et le bonheur instagramable de 10 blogueuses (montessori, IEF, adeptes du zéro déchet ou du scratchbooking, spécialistes des origamis en emballage recyclé…)​

...on en arrive à se laisser tenter par les pourfendeuses du “parent-hélicoptère" et de “l’enfant-roi” (et l’enfant-roi monte dans le parent-hélicoptère ou c’est comment ?) ou qu’on trouve refuge auprès des grandes philosophes du “vous savez mieux que les pros ce qu’il faut faire avec votre enfant parce que c’est le vôtre pas le leur…” (et n’oubliez pas votre scalpel en cas d’appendicite aiguë, vous saurez sûrement mieux…).

On finit par se rendre compte qu’on a besoin soi-même d’être aimé(e) !
  • De réactiver l’empathie en soi (en passant par celle qu’on a pour soi-même)…de se reconnecter avec l’enfant qu’on a été et le parent qu’ielle aurait aimé avoir.
  • De reprendre au tout début, avec la conscience de notre condition de primate humain en apprivoisement civilisationnel.
  • Et d’apprendre à faire tout ça sans devoir se contorsionner ni se contraindre, avec des modèles efficaces et de bon outils.
C’est principalement la peur de l’échec, la frustration et le sentiment d’impuissance qui déclenchent la violence parentale. En éducation, la responsabilité, le savoir-faire et la confiance permettent de viser le meilleur du meilleur (c’est la définition de l’excellence, qui n’est pas un gros mot quand on se l’approprie avec amour), bien mieux que par la force.
 
C’est ce que l’Éducation Efficace vous propose d’obtenir, en toute confiance et à votre rythme. Avec facilité et en tenant compte de vos particularités, de votre contexte social, familial, etc.
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L’Éducation Efficace est une méthode d’application pratique des théories de la bienveillance éducative.

La bienveillance est un positionnement de soi qui n’est pas réservé à l’éducation, c’est un cadre dans lequel on peut mettre différentes théories et pratiques éducatives. L’éducation bienveillante est un concept assez flou qui suscite légitimement des réactions mitigées chez les parents, qui vivent parfois comme une injonction culpabilisante d’en entendre beaucoup parler sans qu’on leur dise précisément de quoi il retourne concrètement.

L’Éducation Efficace est une méthode éducative d’excellence, dont la bienveillance est une condition mais pas une fin en soi. Cette méthode est née de ma pratique : elle répond aux besoins exprimés par les parents désireux de concilier le « bien éduquer » et la non-violence éducative. Sortir du conditionnement des méthodes éducatives « classiques » basées sur la punition et la récompense et dont les limites amènent trop souvent à la violence, mais surtout à l’échec et au renoncement.

« Dites adieu aux crises et aux conflits », c’est la promesse de l’Éducation Efficace : ça n’est pas un peu ambitieux ?

Au contraire, c’est la base : sortir du rapport de force et des manipulations, qui amènent les enfants à fuir, à crier, se débattre, mordre etc. pour les plus petits ; puis quand ils sont plus grands à mentir, rechigner, se rebeller ou à s’extraire du réel. Les crises et les conflits sont des épreuves pour les enfants comme pour les parents, chaque épisode violent (où l’adulte crie, menace, reproche, voire pire et l’enfant pleure, boude, s’enfuit, se ferme, etc.) est épuisant émotionnellement pour l’un et l’autre. L’Education Efficace désamorce toutes les crises et résout les conflits bien avant d’en arriver à ces extrémités qui sont comme des accidents traumatiques qui marquent durablement l’enfant et qui laissent l’adulte dans un sentiment d’impuissance.

C’est une belle perspective, mais alors, comment ? Vous avez une baguette magique ?

Oui ! Une baguette magique qui transforme l’impuissance éducative en savoir-faire. Comprendre le fonctionnement humain, tenir compte des capacités réelles de l’enfant et répondre à ses besoins, apprendre facilement à résister aux frustrations (le sésame ouvre-toi du « caprice » et des addictions), obtenir le consentement d’un enfant même pour les choses difficiles (l’entrée à l’école, la prise de médicaments, la toilette, le rangement, le travail scolaire…). J’insiste beaucoup sur l’application pratique de la méthode, en proposant de résoudre pas à pas des situations quotidiennes que tous les parents connaissent, en donnant des conseils concrets et des exemples qui permettront à tous les parents, quel que soit l’âge des enfants, d’éduquer sereinement et dans le plaisir (car il n’y a rien de plus satisfaisant que de réussir), en 10 clés qui ouvrent toutes les portes de la relation parent/enfant.

« Les parents sont souvent dépassés par les besoins insatiables des enfants »

Les 10 clés de l'éducation efficace

Tout ce que nous faisons nous avons appris à le faire.

Toujours garder à l’esprit qu’un comportement ne « tombe pas du ciel » : se poser la question : « sur quoi et sur qui l’enfant est-il en train de prendre modèle ?» lorsqu’il agit comme il le fait. Couper les sources d’information toxiques. Changer de modèle et montrer l’exemple pour changer le comportement de l’enfant : ne jamais faire à (ou devant) un enfant ce qu’on ne veut pas qu’il fasse.

Favoriser l’expérience en laissant l’enfant essayer des choses sans lui en prédire les conséquences, accueillir l’erreur comme une étape désirable (et non comme un échec) et aider l’enfant à faire des ajustements grâce à des informations concrètes (quoi faire et comment faire).

Organiser un contexte favorable : rechercher le consentement de l’enfant pour obtenir une collaboration volontaire, satisfaire ses besoins naturels, s’assurer qu’il est dans un état émotionnel qui lui permet d’écouter et d’agir.

L’intelligence émotionnelle conditionne notre développement

Les émotions sont des réflexes naturels, on ne peut pas les empêcher d’arriver ni les réprimer : on ne peut que les laisser faire leur travail qui est de mettre en mouvement, de changer quelque chose, de protéger, de mettre à l’abri et de répondre à des besoins.

Les décharges émotionnelles ne sont pas des comportements. Elles sont le résultat d’un cumul émotionnel consécutif à la répression d’émotions et à plusieurs besoins non satisfaits. Elles peuvent donc être évitées. On prévient les crises en laissant les émotions s’exprimer au fur et à mesure qu’elles surviennent.

La résonance émotionnelle doit être conscientisée pour éviter de stigmatiser l’enfant et de lui attribuer la responsabilité de nos propres émotions.

Pour accueillir les émotions de l’enfant, on doit d’abord lui permettre de comprendre ce qu’il ressent en le lui racontant afin qu’il se familiarise avec son fonctionnement naturel, qu’il l’accepte et l’apprivoise. Sécuriser l’enfant, le rassurer, l’aider, patienter : tout ce que l’empathie produit de bienveillance est utile à dépasser un état émotionnel douloureux.

éducation efficace de Laurence Dudek
les clés de l'éducation efficace de Laurence Dudek

L’adulte n’a pas réponse à tout

La toute-puissance de l’adulte est un obstacle au développement de l’estime de soi de l’enfant. La bienveillance nécessite de l’humilité et de l’abnégation : dire « je ne sais pas » ou « je me suis trompé(e) » quand c’est le cas. Accepter de se mettre en retrait pour laisser de la place à l’enfant.

Favoriser les questions plutôt qu’imposer des réponses pour permettre à l’enfant d’apprendre à chercher lui-même ses propres stratégies.

Laisser l’enfant avoir ses propres opinions, ses propres croyances, ses propres goûts (vestimentaires, musicaux, alimentaire, etc.) sans chercher à le convaincre, ni dévaloriser ce qu’il aime par la critique.

Pratiquer l’écoute active afin de favoriser l’expression de l’enfant et son exploration interne plutôt que donner des conseils et proposer des solutions.

Toute demande est l’expression d’un besoin

Identifier les besoins du tout-petit est un apprentissage de jeunes parents. Aider l’enfant à identifier lui-même ses propres besoins, en lui faisant des propositions pour l’amener à trouver des réponses efficaces et à s’autonomiser.

Plus le besoin est basique, plus l’expression du besoin est intense. La frustration génère des émotions puissantes et une panique interne qui doit être accueillie.

Aimer et être aimé(e) sont des besoins qui couvrent toutes les catégories. L’amour est le « passe-partout » de la clé des besoins : en donnant de l’amour et en acceptant d’en recevoir, on apaise l’intensité de tous les autres besoins, à tout âge.

Les enfants croient tout ce qu’on leur dit

Vérité : ne dire à l’enfant que ce qui est vrai, vérifié, authentique, observable (pas d’interprétation, de projection, ni de croyances). Par exemple, plutôt que de dire « attention tu vas tomber », on dira « j’ai peur que tu tombes » ; ou plutôt que de dire « votre fils est trop lent », un enseignant dira « votre fils a mis dix minutes à réaliser un travail que je lui demandais de faire en trois minutes » ; ou plutôt que de dire « les bonbons ça fait mal aux dent », on dira « pour éviter les caries on se brosse les dents après avoir mangé » …

Utilité : ne donner à l’enfant que des informations dont il va pouvoir se servir, apprendre quelque chose d’utile, faire quelque chose avec l’information. Par exemple, plutôt que dire « je ne veux pas que tu cries dans les couloirs parce que ça réveille ton frère », on dira « je voudrais que tu attendes d’être dehors pour crier pour éviter de réveiller ton frère » ; et on évitera toutes les informations anxiogènes qui ne servent à rien, comme par exemple « papa et maman ne sont pas contents de tes résultats scolaires », « le petit garçon des voisins est tombé sur la tête en montant sur le bras du fauteuil », « mamie a une maladie grave ».

Bienfaisance : s’assurer que, même quand l’information qu’on donne est difficile à recevoir (une mauvaise nouvelle par exemple), l’enfant se sent mieux de recevoir cette information que de ne pas l’avoir reçue. Ainsi on évitera toutes les informations qui provoquent des émotions négatives sans présenter aucun bénéfice, on évitera également de se précipiter pour informer l’enfant afin de se débarrasser soi-même d’une information ou de se donner bonne conscience de ne pas avoir « menti par omission ». Que nos enfants ne soient pas des réceptacles à informations encombrantes telles que les faits divers, les maladies dans le monde, les attentats, les voleurs, etc… Donner à voir le bon côté des choses permet aux enfants de se construire une représentation interne positive d’un monde qui, quoiqu’il en soit, dépend du point de vue avec lequel on le dépeint, comme le verre à moitié vide… ou à moitié plein.

Il n’y a que l’intention qui compte

Le cerveau fait toujours du mieux qu’il peut en fonction des informations dont il dispose et du contexte dans lequel il s’en sert.

Accorder l’intention positive de chaque comportement, et ce même si l’enfant n’est pas en mesure de l’exprimer, même si on n’est pas soi-même en mesure de la décrypter.

Sortir des jugements par a priori et des stigmates d’interprétation de type « il me provoque », « elle en fait le moins possible », « il se fiche de moi »…

les 10 clés de l'éducation efficace de Laurence Dudek

Aucune violence n’est éducative

Utiliser la force pour obtenir quelque chose d’un enfant est un non-sens éducatif : la violence inhibe les fonctions cognitives et entrave l’apprentissage. La recherche du consentement permet d’obtenir une collaboration qui fluidifie la compréhension et l’acquisition.

Demander plutôt qu’ordonner, dire aux enfants qu’ils peuvent dire « non » quand on leur demande quelque chose, c’est leur donner la possibilité de dire « oui ».

À la question « quelle raison je souhaite donner à mon enfant pour qu’il fasse ce que je voudrais qu’il fasse ?», si la réponse est « parce qu’il a peur des conséquences s’il ne le fait pas », alors cela n’est pas efficace. Si la réponse est « parce qu’il en a envie, par plaisir, par consentement éclairé… » alors c’est efficace.

Ni comparaison, ni compétition

S’abstenir de toute comparaison entre les enfants, dans la fratrie, mais aussi dans la famille élargie, avec les copains d’école, etc. Que cela soit pour valoriser ou dévaloriser son enfant, cela ne lui permet pas d’apprendre.

Éviter de citer en exemple d’autres personnes : soi-même (« moi à ton âge »), un groupe « les jeunes de maintenant ») ou de comparer le contexte de l’enfant à celui d’autres enfants, comme s’il en était responsable (« certains enfants n’ont pas la chance d’avoir ce que tu as »).

Stimuler la collaboration plutôt que la concurrence entre les enfants : préférez des jeux d’équipe où tout le monde doit gagner au jeu qui font des perdants, proposer d’aider les copains à l’école, travailler en groupe…

Rester confiant et aidant pour l’enfant quels que soient les résultats scolaires : dire plutôt « je suis content pour toi » que « bravo, tu as bien réussi », demander à l’enfant ce qu’il ressent quand il perd plutôt que d’afficher sa propre déception.

Éviter toute mise au défi « le premier arrivé est un champion », les challenges et les épreuves. Par exemple, faire faire les exercices scolaires avec les résultats à disposition, donner les solutions, ne pas laisser l’enfant piétiner en pensant que sinon ce serait « trop facile ».

les clés de l'éducation efficace

Un amour inconditionnel et une tendresse à toute épreuve

L’amour est un besoin : on répond aux besoins des enfants pour les satisfaire quand ils s’expriment. La tendresse est une réponse efficace au besoin d’amour.

Les gratifications et privations affectives sont toxiques, on ne doit jamais priver un enfant de tendresse en raison d’une erreur ou d’un refus. Couper la communication est une forme d’agressivité passive, rejeter une demande de câlin d’un enfant en détresse est une maltraitance.

L’empathie est un moyen de parvenir à l’amour inconditionnel qui est un positionnement de soi permanent. On le nourrit par du dialogue interne positif ( « je t’aime », « je suis tellement contente que tu sois là »).

Il n’est jamais trop tard pour devenir efficace

S’occuper de soi-même avec auto-empathie et bienveillance, afin de déconstruire ses croyances limitantes au sujet de la relation parent/enfant et, si nécessaire, de déconditionner des réflexes violents acquis durant l’enfance (en se faisant aider par un(e) thérapeute.

Reconnaître ses erreurs et accepter ses responsabilités : quand on regrette d’avoir utilisé la force avec son enfant, le lui dire sans le responsabiliser (c’est-à-dire sans « demander pardon », sans lui dire qu’on n’a « pas pu faire autrement », ou se justifier : « c’est à cause de… »). On dira plutôt : « je regrette d’avoir été violent(e), je sais que c’est douloureux pour toi » et on écoutera l’enfant (en l’aidant à exprimer ses émotions) sur ce que cela lui a fait. Puis, on recherche comment faire autrement (en Éducation Efficace) : ce que l’on fera la prochaine fois.

Une décision : Quoi qu’il arrive, je ne penserai/ dirai/ferai plus quoi que ce soit à mon enfant que je n’accepterais pas que lui pense/dise/fasse avec moi. » et une question : comment j’aimerais qu’on me parle/traite, si j’étais dans la même situation ?

RIEN NE VAUT UNE MISE EN SITUATION ET DES EXEMPLES CONCRETS

La plupart des parents qui me consultent en séance individuelle ont besoin d’un “coup de pouce”, pas d’une thérapie parentale ou familiale.

En examinant ensemble votre problématique personnelle, grâce à une expertise en Éducation Efficace, vous gagnez du temps et vous vous épargnez le parcours de dégradation relationnelle et la crise familiale qui précèdent souvent la demande d’aide extérieure.